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Appendicectomie

Une intervention fréquente

Appendicectomie

EN CAS D'APPENDICITE SIMPLE

Rappel

L'appendice est un cul de sac de l'intestin qui se complique volontiers d'obstruction par des matières fécales. Cela entraîne une inflammation. Il s'agit alors d'une appendicite aiguë pouvant évoluer vers une rupture et une péritonite.

Entrée du patient

L'hospitalisation est le plus souvent organisée par le biais des urgences.

Technique chirurgicale

L'intervention est relativement simple et majoritairement faite par voie coelioscopique (petits trous). Elle consiste à retirer l'appendice. Les modalités sont décrites dans le diaporama et la vidéo ci-contre.

Après l'opération

Une perfusion intraveineuse est nécessaire pour le période post-opératoire de manière à subvenir aux besoins du patient. Le patient est levé dès le lendemain de l'intervention. Les boissons sont autorisées le soir même en l'absence de nausée. Le lendemain matin un petit déjeuner léger est servi. L'ablation des perfusions est possible après avis de l'anesthésiste dès que l'alimentation est tolérée. Les antalgiques sont donnés per os. Grâce à l'usage des colles biologiques, les plaies sont laissées à l'air immédiatement après l'opération.

Après la sortie

Un arrêt de travail de 15 jours est nécessaire. Il est prolongé à 1 mois si le patient a un travail relativement physique. Après l'hospitalisation, un rendez vous de Consultation est pris avec le chirurgien à un mois de l'intervention. Les cicatrices seront à surveiller du fait de la survenue non exceptionnelle d'abcès de paroi.


EN CAS DE PERITONITE APPENDICULAIRE

Technique chirurgicale

L'inflammation locale est plus importante et surtout étendue à une partie ou à toute la cavité péritonéale. Dans ce cas, l'intervention est plus longue mais peut très bien être réalisée sous coelioscopie. La différence essentielle est que le chirurgien réalise un lavage péritonéale sous coelioscopie avec un drainage de l'abdomen à l'aide d'un tude de plastique appelé "lame multitubulée".

Après l'opération

Sur le plan médical, des antibiotique sont prescris par voie intraveineuse pendant 48 heures au moins puis par la bouche pendant une semaine (soit un total de 10 jours d'antibiotique). La perfusion est laissée en place plus longtemps et l'alimentation n'est reprise que progressivement vers le 2 ème ou 3 ème jour postopératoire. Le premier repas léger est donné au patient au 3 ème jour après l'opération. Le système de drainage est mobilisé à cette date qui correspond à l'arrêt des perfusions. Le drain (lame ou redon) est ôté à J4 ou J5, et l'alimentation est reprise normalement.

Sortie de l'hôpital

La sortie du patient est possible de 5 à 7 jours après la chirurgie avec un arrêt de travail de 15 jours (ou un mois en cas de travailleur de force) et un rendez vous de consultation avec le chirurgien réfèrent. Les fils ou agrafes sont ôtés à 10 jours de l'intervention et en général l'orifice de drainage (endroit où il y avait la lame) nécessite des soins à domicile par une infirmière.

Incidents et complications

  • Abcès profond

Il se manifeste par de la fièvre, des difficultés d'alimentation (perte de l'appétit) et un transit anormal (diarrhée, absence de gaz). La prise de sang révèle la présence d'un nombre important de globule blanc et d'une CRP élevée. Le traitement médical par des antibiotiques peut suffir. Il est parfois nécessaire de ponctionner voir de réopérer ces patients.

  • Abcès de paroi

La paroi devient rouge et douloureuse au niveau du site d'extraction de l'appendice. Le traitement consiste à évacuer le pu qui s'est accumulé sous la cicatrice. Le plus souvent une simple désunion par l'infirmière permet de régler le problème.

  • Fistulisation du moignon

Dans ce cas la base de l'appendice n'est plus étanche et laisse s'écouler des matières. La situation peut évoluer vers une péritonite. Si le drainage est insuffisant une réopération est souhaitable.

  • Occlusion sur bride

Cette complication peut survenir précocement ou tardivement. L'intestin grêle se tord sur une cicatrice interne (bride) et plus rien ne passe. Le patient vomit, n'a plus de transit, et à mal au ventre. Le scanner en urgence permet de faire le diagnostic. En l'absence de reprise rapide du transit une intervention s'impose.

 

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Vidéos Appendice et intestin grêle

  • Occlusion du grêle sur une tumeur

    Ce patient de 36 ans avait une occlusion du grêle. Un tumeur de 1,5 cm a été découverte en per-opératoire. La résection a été menée par une conversion en laparotomie médiane.

    ©dlc

  • Tumeur duodénale

    Cette patiente avait des douleurs de la région hépatique sans anomalie ni echographique ni scannographique. L'IRM et l'échoendoscopie ont permis de faire le diagnostique de lésion duodénale solide.

    ©dlc

  • Infestation massive d'ascaris

    Les infestations massives aboutissent souvent à des manifestations cliniques dramatiques : tableaux de sub-occlusion ou d'occlusion. Le traitement est alors chirurgical. Il consiste à extraire les parasites en ouvrant le tube digestif.

    ©dlc

  • Appendicectomie "MONOTROCART"

    Cette technique d'appendicectomie est particulièrement intéressante pour son confort et pour la préservation de la paroi abdominale. Elle permet de faire face à toute sorte de situation anatomique de l'appendice et même a des appendicites compliquées.

    ©ABDC Chirurgie

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