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Echec d'une première chirurgie de l'obésité : que faire ?

une situation pas si rare

Echec d'une première chirurgie de l'obésité : que faire ?

Du fait de l'engouement de cette chirurgie et de la carence fréquente de suivi post opératoire, de nombreux patients sont peu ou pas satisfaits du résultat final de leur opération de chirurgie bariatrique. La perte de poids attendue n'est parfois pas au rendez vous et aprés une phase d'euphorie, le patient est parfois seul avec de nouvelles difficultés qui altérent sa qualité de vie.

Définition

L'echec d'une première intervention est en général défini comme une perte de poids insuffisante. La définition la plus souvent rencontrée est une perte de moins de 50 % de l'excès de poids à 18 mois de l'intervention. Mais cette définition est réductrice. Il est préférable d'estimer la qualité de vie du patient et sa santé.  Ces paramétres sont difficilement quantifiables surtout en ce qui concerne la qualité de vie. Nous axons nos travaux sur ce point précis avec la solution "ebaros" qui est en place depuis janvier 2013 et qui permet une bien meilleure approche des résultats réels de cette chirurgie.

Exemple

Si l'on se réferre à la perte de poids, une personne de 1,58 m et pesant 100 kgs (soit un IMC a 40, avec un exces de poids de 36 kgs), aurait un echec de sa chirurgie si elle ne perd que 18 kgs soit un poids final a 82 kgs (soit un IMC encore a 32). Un bon résultat pour cette même patiente serait une perte d'au moins 20 kgs et le résultat serait jugé excellent pour une perte de près de 30 kgs. 

Analyse de la cause de l'echec

La cause d'une reprise de poids est multifactorielle. On peut séparer les raisons d'un echec en deux principales causes : celles venant du patient et de son entourage et celles venant de son équipe soignante médico-chirurgicale. Le premier point est de bien faire le bilan complet de la situation en consultant de nouveau l'équipe pluridisciplinaire dédiée à la chirurgie bariatrique. Dans la grande majorité des cas, l'echec est imputable à une insuffisance de suivi.

Que faire ?

Il est primordial de ne surtout pas perdre le contact avec l'équipe qui a réalisé la chirurgie. Une réévaluation est souhaitable en prenant son temps pour une estimation précise des trois composantes principales du problème : la diététique, la psychologie et, le facteur souvent mis a l'écart, l'activité physique. Une fois un nouveau bilan complet fait et un engagement ferme du patient a assurer son suivi, une chirurgie de deuxième recours peut être envisagée au cas par cas par une équipe chirurgicale spécialisée (risque majoré en cas de reprise).

Modifications chirurgicales

Il y a beaucoup de possibilité quelque soit la technique initiale. On constate souvent une dilatation du premier montage que ce soit un anneau gastrique, une sleeve ou un by-pass. Aprés un anneau, on peut faire une sleeve ou un by pass. Aprés une sleeve, on peut refaire une sleeve ou passer au by pass ou même au SADI (voir). Aprés un by-pass on peut réviser le by-pass, passer à une sleeve (surtout si il s'agit d'un by pass en omega) ou même envisager un SADI. Ces interventions comportent des risques accrues et ne sont réalisables que par une équipe chirurgicale rompue à ce genre d'intervention. Nous mettons a votre disposition des shémas pour expliquer en quoi consiste la révision d'un by-pass.

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