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Pariétoplastie prothétique coelioassistée

Cure d’eventration par voie mixte

Cette intervention comporte un temps de chirurgie classique et un temps de chirurgie cœlioscopique. La fin de l’intervention est une « conversion en laparoscopie » pour réaliser un geste technique facile d’agrafage latéral de la prothèse. Elle s'adresse a des patients porteur d'éventration dont la zone de faiblesse mesure de 5 a 15 cm maximum sur la ligne médiane ou para médiane. Il s'agit d'une technique reproduisant les objectifs de la chirurgie classique [1] avec deux variantes: la mise en place d'une prothèse pariétale composite intrapéritonéale et l'agrafage de cette prothèse par voie cœlioscopique.

Intervention classique

L'intervention commence par une voie classique (incision en regard de l'éventration). Le premier temps est la résection du sac de l'éventration jusqu'au collet. Puis les berges du collet, qui sont constituées de tissu aponévrotique pathologique, sont avivés de façon limités de manière a supprimer les tissus cicatriciels. Une adhésiolyse pariéto-viscéral est réalisée jusqu'aux flancs droit et gauche le plus latéralement possible. Ce geste permet de localiser des orifices juxtaposés traduisant l’existence d’une événtration plurifocale.

Préparation à la laparoscopie

Un trocart est mis en place dans le flanc gauche, sous contrôle de la vue, le plus loin et le plus latéralement possible de la zone d'éventration. La prothèse composite bi-face est ensuite introduite en intrapéritonéal.

Réparation pariétale et ancrage médian de la prothèse

Le plan aponévrotique est refermé (bord a bord si possible) en fixant la prothèse sur la ligne médiane. Cette fixation partielle de la prothèse permet de parfaitement centrée cette dernière. S’il y a un excédent cutané important, une résection cunéiforme est faite. Le plan cutané est ensuite fermé de façon étanche.

« Conversion en laparoscopie »

Le pneumopéritoine est insufflé. Chaque coté est agrafé successivement sous contrôle visuel (optique de 30° si possible) en s’aidant d’une contre-pression pariétale modérée. Les agrafes utilisées sont résorbables.

Points   +

Résection de la cicatrice et du sac, fermeture aponévrotique, possibilité d’adhésiolyse a la demande, absence de problème d’introduction de la prothèse, centrage parfait de la prothèse, absence de risque d’incident a l’introduction des trocarts, facilité d’agrafage latéral

Points  -

Incision cutanée a proximité de la prothèse (risque septique théorique supérieure au « tout coelio »), procédé « sous tension » (douloureux)

Cette technique a été publiée en 2009 dans le journal de chirurgie viscérale (2).

Références

  1. Traitement des éventrations de la paroi abdominales. Lechaux JP, Lechaux D, Chevrel JP. Encyclopédie Medico-Chirurgiales 40-165 (2004)
  2. Cure d'eventration par voie mixte. Lechaux D. Journal de chirurgie viscérale. Vol. 146 n° 6 2009-12-01. (2009)

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